sábado, 12 de janeiro de 2019

Não é na Venezuela

As manifestações em França, (a nona),  não só persistem como se intensificam, o que para nós, europeus que sempre fomos, é natural, vivemos em democracia, dizem os nossos mandantes, e se há descontentes, temos que os reprimir. Não estamos na Venezuela, nem o Rei Sol é Maduro.

AS CONTRADIÇÕES SÃO CRISTALINAS A SUA APREENSÃO POUCO CLARA.


NEUF SEMAINES de COMBAT D'UN PEUPLE

«Ça fera bientôt plus de neuf semaines que le mouvement des «gilets jaunes» manifeste contre le gouvernement français. Contrairement à ce qui avait été prévu par le pouvoir et ses éditocrates, le mouvement maintient le cap dans ses objectifs. Et ceci, malgré les fêtes de fin d’année et les miettes que Macron leur a concédées il y a quelques semaines.
Non, rien n’y fait ! Le mouvement le plus large que la France ait connu depuis l’après-guerre réclame plus. Il réclame d’avoir droit de regard sur les affaires publiques ... celles-là mêmes qui le concernent directement et dont le pouvoir cherche désespérément la totale mainmise.
Le mouvement des «gilets jaunes» ne réclame pas seulement des mesures de justice sociales. Ça, c’était hier. Aujourd’hui, le point de non-retour a été franchi et le mouvement ne revendique rien de moins que le pouvoir ! Ce qu’il réclame, c’est la DÉMOCRATIE ! La vraie !
À ce souhait, le pouvoir répond par la répression policière et par le cynisme. Calomniant et infantilisant des gens autrefois modérés & raisonnables, mais que la situation politique a elle-même radicalisés. Ces élites soi-disant éclairées se targuant de la légitimité démocratique et jouant le sketch de la lutte au «populisme». Mais réalisent-ils que leur «légitimité» électorale n’a été gagnée que sur le rejet massif du Front national ? Combien des 66%, qu’a obtenu Macron lors de la dernière présidentielle, ont réellement plébiscité sa ligne politique (le néolibéralisme thatchérien) ? Réalise-t-il qu’une bonne partie de ses électrices et électeurs d’hier manifestent maintenant contre lui ?
Le rejet de ce système sans espoir est la cause évidente de l’effondrement des grands partis de gouvernement (PS/LR) et LREM en a naturellement tiré profit. Cependant, depuis le début de son mandat, Macron, loin de changer les choses, a surtout radicalisé la politique qui était rejetée au départ et concentre maintenant toutes les haines contre lui. Le mouvement des «gilets jaunes» est le résultat de cette étrange convergence des luttes contre cette élite cynique et arrogante.»

 

1 comentário:

Olinda disse...

Os trabalhadores franceses , já não querem só,as reivindicações "clássicas".Está a dar muita dor de cabeça ao governo francês e à UE.Abraço